WILKO
JOHNSON
La Biographie
Qui
est Wilko Johnson ? Question difficile…..Wilko est né
le 12 juillet 1947. Peu d' entre nous le savent, mais in le s'agit
pas de son vrai nom. Il se nomme en réalité John Wilkinson.
Il s'est donc un peu amusé à mélanger l'ordre
des lettres pour en arriver à son nom de scène. Dr Feelgood
c'est avant tout Lee Brilleaux, tant la personnalité écrasante
de celui-ci s'est accaparée le groupe, créant de fait,
une rivalité avec WilKo . Avec deux "ego" aussi détonants,
il était logique d'obtenir un bon groupe mais il était
également logique qu'un conflit naisse au bout de quelque temps.
Revenons un peu sur les prémisses de la fondation du groupe.
Wilko est étudiant en littérature à Newcastle
vers la fin des années 60 et joue dans des groupes comme les
Roamers et les Flowerpots And The Heap . Après quelques errements,
notamment en Inde, il revient en Angleterre et se joint à un
groupe nommé Pigboy Charlie Blues Band. Le chanteur de ce groupe
est un certain Lee Brilleaux (dont il est le fondateur avec Chis Fenwick)
et le bassiste John B Sparks. En 1972, The Big Figure ( Alias John
Martin) arrive à la batterie. Le répertoire ayant évolué
au fil du temps et des changements de musiciens, Lee et Wilko décident
de prendre le nom de Dr Feelgood, nom qui sera directement inspiré
par la chanson Dr Feelgood du bluesman d'Atlanta : Piano Red, (de
son vrai nom Willie Perryman). Le groupe se taille alors assez rapidement
une solide réputation sur scène. Les influences de Wilko
ont alors bien des ressemblances avec celles de Lee : Sonny Boy Williamson,
Elmore James, Chuck Berry, Bo Diddley et les Pirates par exemple.
 |
Wilko
se distingue d'entrée par un jeu sec, incisif, nerveux,
mélangeant en même temps rythmique à la
lame de rasoir et solo puissant comme un tir de mitraillette.
Evidemment,
la paternité de la chose pourrait être attribuée
sans problème à Mick Green (qui sera intégré
au Pirates de Johnny Kid en 1963), mais Wilko à rajouté
un peu de sa touche personnel, donnant encore plus de relief
à chaque aspect de l'entité du son.
Son
jeu de scène est également très étonnant,
ne souriant jamais, agité de convulsions comme s'il
était branché sur sa guitare, faisant des allers
retours incessants sur la longueur de la scène et des
sauts de cabri impressionnant, le tableau vaut le détour.
Et ce regard…
Avez
vous déjà croisé le regard de Wilko Johnson
? J'ai eu cette chance, lors d'un concert à Paris.
Sans vouloir en faire de trop, j'ai eu l'impression de voir
un démon, quelqu'un de lunaire, de possédé,
bref pendant un court instant je fus un peu mal à l'aise.
Ce sentiment sera vite dissipé avec les premières
notes de musique. |
Wilko
est indissociable du succès de Dr Feelgood, il écrira
durant cette période des titres intemporels comme Going Back
Home, Roxette, She Does it Right, Back In The Night et tant d'autres.
Ces titres sont toujours au répertoire de Wilko et de Dr Feelgood.
Il faut cependant reconnaître qu'il aura bien du mal à
se renouveler pendant cette période et que la brouille puis
le départ causé par la sortie de la chanson Lucky Seven
(où Wilko refusa de jouer) n'est en fait qu'un prétexte
pour les deux parties de se séparer. Lee Brilleaux dira plus
tard à ce sujet et ce malgré l'immense respect qu'il
a pour son guitariste : Wilko avait tendance à écrire
toujours la même chanson. Wilko quitte (de gré ou de
force ?) Dr Feelgood à la fin de l'année 1977. Wilko,
cependant conteste cette version des faits, ou plutôt la nuance.
Il ne nie en rien cet épisode, mais évoque notamment
une mise à l'écart progressive en partie due à
son humeur changeante et ses difficultés relationnel avec le
groupe. Il dit lui-même être alors le seul consommateur
de drogues, les autres se "contentant" d'alcool.
Wilko forme alors très rapidement les Solid Senders avec John
Potter aux claviers, Steve Lewis à la basse et Alan Platt à
la batterie. Les maquettes (après la sortie d'un single live)
seront refusées par United Artist avec qui Wilko est toujours
sous contrat. C'est Virgin qui signe les Solid Senders en mars 1978
et sort assez rapidement un single (Walking On The Edge/Dr Dupree)
puis l'album éponyme. Les 15 000 premières copies comprendront
en bonus un Ep de 6 titres live que l'on retrouvera plus tard dans
la version CD. Le succès n'étant pas à la hauteur
des espérances de Virgin, la rupture ce fait inéluctablement.
On notera quand même qu'entre temps et malgré des changements
de musiciens (Par exemple le batteur Alex Bines, qui deviendra membres
des Rubettes bien des années plus tard), les Solid Senders
ont enregistré un deuxième album. Cet album n'est jamais
sorti à ce jour. Vient ensuite le départ pour les Blockheads
de Ian Dury où il restera jusqu'à 1980. Il y fera la
connaissance de Norman Watt-roy qui deviendra par la suite son fidèle
bassiste. Après cet épisode, ce sera le début
de la véritable carrière solo que je détaillerais
un peu plus par l'intermédiaire de la discographie.
De nos jours, Wilko Johnson continue de donner énormément
de concert, il a gardé une popularité énorme
et jouit au Japon, d'une admiration proche du culte. Il continue de
sortir également des disques assez régulièrement,
mais en changeant souvent de labels et avec des difficultés
de distribution tant il est difficile de vendre de nos jours un disque
de Wilko Johnson ! Wilko le dit lui même, les enregistrements,
ce n’est pas son trucs et ils ont tendances à être
un peu bâclés, le fait de les financer lui-même
d’ailleurs ne l’incitant pas à « perdre du
temps » en studio. Il faut encore préciser que Wilko
Johnson sera cité comme une des principales influences des
groupes punk qui prendront temporairement la relève du Pub-Rock,
on peut citer The Jam, The Boomtown Rats et The Clash. Rock et Folk
écrira dans ses pages : « Les Punks remercieront Dr Feelgood
d’avoir décomplexé tous ceux qui avaient plus
d’énergie que de technique
Pour terminer, on notera également que Wilko à gardé
une rancœur tenace envers Dr Feelgood, malgré sa participation
à quelques shows hommage. Il n’a jamais digéré
l’éviction et déclare se foutre totalement de
ce qu’ils font aujourd’hui .
La Discographie
A)
Avec Dr Feelgood
Down By The Jetty
(Voir la discographie de Dr Feelgood)
Malpractice (Voir
la discographie de Dr Feelgood)
Sneakin Suspicion
(Voir la discographie de Dr Feelgood)
Stupidity (Voir
la discographie de Dr Feelgood)
B)
Solo
Solid Senders
(sept 1979)

Disons
le tout net, Wilko n'est jamais meilleur que lorsqu'il offre
ses services de compositeur et de guitariste à d'autres,
y compris lorsqu'il se contente de faire des reprises. Ici
c'est le collectif Solid Senders qui en bénéficie,
pour un disque rageur et plus varié que le Wilko
moulé Feelgood. Tout y passe, le Pub-Rock, le Reggae,
le Rock plus moderne. Wilko laisse même le chant sur
certaines chansons à ses amis. Sa guitare se fait
plus subtile sur certains titres à commencer par
First Thing In The Morning. On notera également la
participation d'un piano ce qui apporte une petite note
"riche"
La version Cd propose 6 titres bonus live paru initialement
sur un vinyle EP ou l'on retrouve un bon Wilko, typiquement
Feelgoodien, mais partageant encore la vedette avec ce que
l'on supposera être les Solid Senders, les notes de
jaquettes étant tellement indigente qu'il est impossible
de connaître les noms des musiciens, à peine
arrive t'on à lire que le disque est produit par
un certain John Batchelor.
****
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Ian
Dury And The Blockheads (1980)

Ce
disque est curieux. Wilko y met là également
sa guitare au service de Ian Dury, mais le moins que l'on
puisse dire c'est que cela part dans tous les sens, malgré
une application évidente de l'ensemble du groupe.
Déroutant pour un amateur de Rock And Roll, les interventions
de Wilko sont, de plus, discrètes. Evidemment, de
ce fait, on ne peut considérer l'achat de ce disque
comme prioritaire, c'est avant tout un disque de Ian Dury
que je trouve personnellement d'intérêt limité.
*
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Ice
On The Motorway (janvier 1981)

Véritable
premier disque solo de Wilko, celui-ci retrouve à
peu près toutes les formes musicales qui firent son
succès avec Doctor Feelgood. C'est peut être
la première fois aussi que l'on se rend compte a
quel point il est limité sur les parties vocales.
A vrai dire qu'importe, ne gâchons pas notre plaisir
et savourons avec délectation les parties de guitares
très bien mises en avant. Malgré toutes ces
qualités, le disque est pratiquement introuvable
en Cd de nos jours, j'ai donc rédigé cette
petite chronique à partir d'une cassette d'époque
copiée sur un CDR.
****
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Pull
The Cover (1984)

Pull
The Cover est comme son nom l'indique un disque de reprise.
Reprise de tous styles puisque l'on retrouve au programme
du Dylan, du Junior Wells, du Phil Spector, du James Brown
, j'en passe et même du Wilko Johnson ! On notera
de plus la "richesse" du livret, tout du moins dans sa version
Mélodie distribuée par Skydog. Livret où
l'ensemble des paroles est livré, laissant à
penser qu'une distribution au Japon sous la même forme
devait être prévue car les titres des chansons
sont traduits dans cette même langue. Produit sans
autre effet que le son Wilko ce disque est une réussite
totale. Visiblement Wilko se fait plaisir et on notera dans
les plus belles réussites : I Wanna Be Your Lover
de Dylan, Ecstasy de Phil Spector, Some Others Guy (classique
du Mersey-Beat) et Wooly Booly de Sam The Sham. Nous avons
en plus un disque d'une durée épatante, pas
le temps de s'ennuyer, 10 titres et 25 minutes. Et vlan
!
****
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Call
It What You Want (1987)

Assurément,
une des plus belle pochette de l'histoire du rock. Tout
est dit, la Télécaster est bien là,
usée, mais prête à rugir. Cependant,
le disque est bien curieux. Il présente dans sa version
vinyle une face live et une face studio. Comme souvent,
le livret ne donne pas beaucoup d'indications sur les dates
d'enregistrements et les producteurs. Nous avons juste le
droit aux noms des musiciens sur les deux parties. La première
donc, ressemble curieusement aux 6 titres bonus rajoutés
au Cd Solid Senders quant à la deuxième c'est
la reprise quasi totale des titres de Pull The Covers. Tout
cela dit, c'est du solide et le disque trouvera bonne place
dans votre discothèque.
****
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Barbeb
Wire Blues (Decembre 1988)

Il
s'agit d'un disque composé uniquement de chansons
originales de Wilko, enregistré en studio mais dans
les conditions du live avec très peu de post production.
C’est un bon disque, bénéficiant de
la présence d’un piano (John Denton) et d’un
harmonica (Charles Murray). Il présente également
l’avantage de proposer les versions Studio d’une
bonne partie du matériel Live de Wilko.(Merci à
Laurent Daurces)
***
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Don't
Let Your Dady Know (live 1991)

Toujours
la même équipe, à savoir : Wilko, Norman
et le batteur Salvatore Ramundo, plus John Denton et Charles
Shaar Murray à l'harmonica. Enregistré par
un des fils de Wilko sur un Fostex 8 pistes durant deux
concerts du groupe, l'un au Cricketers, l'autre au Half-Moon.
Malgré le manque de moyen, c'est probablement le
meilleur live de Wilko. La cohésion est parfaite,
le son plus que correct et il ne contient que des morceaux
parfaits. Une piece de choix, malheureusement très
difficile à trouver.(Merci
à Laurent Daurces)
***** |
Going
Back Home (octobre 1998)

Disque
enregistré avec, encore, la même équipe
et présentant 11 nouvelles chansons. Incontestablement,
le disque le plus abouti de Wilko. Compositions originales,
enregistrements soignés, overdubs et voix noyée
dans la reverb pour cacher les faiblesses. L’ensemble
est très cohérent et plaisant. Au moment ou
j’écris ces lignes, c’est pour moi le
meilleur disque de notre guitariste. Dommage qu’il
soit si difficile à trouver.(Merci à Dogroovy).
*****
|
Live In
Japan (2000)

Superbe
production, superbe son, superbe mixage, pourquoi diable
ce disque est il quasiment introuvable ? Enregistré
comme son nom l'indique au Japon et à priori pour
le public Japonais, Wilko balance sa guitare avec une rare
conviction en live . Le chant est agréable ( Il y
aurait il eu des retouches ?) pas de fausses notes, pas
d'approximation. Le son de la basse est une pure merveille
pour l'apprenti bassiste , bravo Norman Watt-Roy ! (Merci
à Laurent Daurces)
***** |
Back In
The Night, The Best Of (2002)

Un
autre disque à la hauteur de Wilko. Ce best off présente
une sélection de titres intéressants et un
booklet enfin à la hauteur. Toutes les dates et les
musiciens y sont soigneusement répertoriés.
C'est ici que je découvre pour la première
fois une version de Back In The Night plutôt réussie.
L'amateur de Feelgood y retrouvera également des
versions intéressantes de Keep It Out The Sight,
Sneakin Suspicion, She Does it Right et en bonus un Roxette
Live. Tous ses titres chantés par Wilko, évidemment
Le reste de l'album offre des versions de chansons connues
(normal pour un best off) livrée avec un son cohérent
et bien meilleur que d'habitude. C'est le Label Jungle Records
qui sort ce disque et qui sortira le prochain dans la liste.
***** |
Red Hot
Rockin Blues (fevrier 2005)

Quand
je disais plus haut que j'avais eu l'impression de croiser
les yeux du diable, vous avez vu ce regard sur les photos
avant et arrière ? Ce fut pour moi le premier disque
de Wilko acheté dès sa sortie et je dois dire
que la chance m'a sourit. Superbe disque en effet, sorti
quelques mois plus tôt sur le marché Japonais
et qui nous propose 15 enregistrements nouveaux, y compris
ses propres reprises (From A Buick Six, Casting My Spell…)
et d'autres de bonnes factures comme I Got A Woman, Hello
Josephine et Talking About You par exemple. Enregistré
dans le propre studio de Monti, le batteur, quelques temps
auparavant comme le dit la pochette avec amusement, ce disque
est un petit bijou. S'il n'en faut qu'un, c'est celui là
et c'est le plus facile à trouver.
*****
|
A noter qu'en
1996, le Wilko Johnson Band enregistra un nouvel album aux Studios
Mushroom en angleterre. A ce jour, il n’est jamais sorti.
C)
Bonus
The London
Sessions Vol 1 et 2 (1993)
 
Les
27 février et 9 mars 1993, Wilko Johnson et son
groupe se retrouve en studio à Londres. Au Studio
The town House pour être plus précis. Outre
ses acolytes habituels, il enregistre avec John Denton
au piano et Lew Lewis à l’harmonica. Tout
cela au service et probablement sous la commande de Makoto
Ayukawa qui assurera le chant, une deuxième guitare
et la production. Et là, petit miracle de nouveau,
Makoto n’est pas un grand guitariste et encore moins
un grand chanteur, mais la cohésion de la bande
à Wilko est époustouflante. Encore une fois,
dès qu’il se met au service d’un autre,
il passe à la vitesse supérieur. 23 plages
seront gravées, réparties sur deux Cd et
se nomment simplement : The London Sessions vol 1 et Vol
2.
Seule faiblesse de ces enregistrements, deux ou trois
titres franchement dispensables faisant un peu remplissage,
surtout ceux ou l’amie de Makota, la dénommée
Sheena, tient les vocaux, là c’est la catastrophe.
Le Volume 1 est d’ailleurs bien plus cohérent
que le volume 2. Au rayon des réussites je citerais
une belle version de Be bop A Lula, Ride Your Pony, Roxette,
Baby Please Don’t Go, Hoochie Coochie Man. Ces disques
furent distribués au Japon et passeront inaperçus
par ici. Il faut dire que nous n’avions pas Internet
en 1993 ! Finalement une grande leçon d’humilité
(ou le besoin d'argent, soyons lucides...) dans laquelle
le Wilko Johnson Band se révèle tout à
son avantage. Des disques à se procurer, si vous
les trouvez à prix raisonnable.(Merci à
Laurent Daurces)
***
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Comme vous
le savez probablement, nos amis du groupe Shaggy
Dogs adorent Dr Feelgood et Wilko Johnson.
Jacker,
le guitariste du groupe, vous propose une petite étude
"Sensuelle" du jeu de Wilko :
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Nos
Amis Les Shaggy Dogs seront en première
partie de Wilko Johnson le Samedi 13/10/2007
à Domont (95) |
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Par
chez nous, les gratteux de ce coté-ci de l'orge,
le style Wilko,c'est une véritable«
Appellation d'Origine Contrôlée »
. Elle correspond à un jeu saccadé, nerveux
et très percutant, minimaliste et tout en main
droite. L'effet rendu est terrible, tout à l'image
des prestations de Feelgood à ses débuts
: un Rythme & Blues à la fois très
chaud et hyper-mécanique, porté par un
Wilko au jeu de scène complètement électrocuté
à la limite de l' apoplexie. Une AOC donc, mais
uniquement dans la vieille Europe semble-t-il. Car Wilko
est inconnu aux Etats-Unis, où cette façon
de jouer est simplement qualifiée de saccadée
ou percutante sans être rattachée à
qui que ce soit en particulier. Wilko cite volontiers
ses influences et la première d'entres elles
c'est Mick Green de Johnny Kid and the Pirates en 1964-65.
Ecoutez par exemple « My Babe », «
The Fool » sortis en 1964 : le Rythme & Blues
saccadé-percutant est déjà là
! On sait d'ailleurs que le nom de Dr Feelgood est celui
d'un titre interprété par Johnny Kidd
à cette époque. L'autre grande influence
de Wilko, c'est le blues traditionnel où il a
dû pêcher son jeu sans médiator.
Le « Boom-Boom » cover de John Lee Hooker
dans le premier album des Feelgood en est une parfaite
illustration. A part ça Wilko déclare
humblement ne pas connaître grand chose en dehors
du rythme & blues. Bref , il a fait sa tambouille
avec tout ça et il a produit avec un jeu immédiatement
identifiable, un style qui allait ouvrir la voie du
Punk-Rock : Accords balancés avec un maximum
de mordant et d'agressivité auxquels il ne manquait
plus que la distorsion.
On peut approcher
la technique du saccadé-percutant de Wilko, ou
tout du moins la comprendre en essayant de jouer ses
morceaux sans médiator : les basses sont jouées
au pouce et les accords « fouetté »
avec les ongles de la main droite. Cela donne à
la fois de la légèreté et une certaine
épaisseur au son, mais putain, ça fait
super mal. Avec les Shaggy Dogs, on joue bien quelques
covers de Wilko Johnson époque Dr Feelgood mais
je les joue plus classiquement au médiator, sauf
quand je le perd en plein morceau.
Jaker 15/09/2007
Retrouvez
la discographie de Shaggy Dogs en cliquant ici :

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Francis Lachet
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