THE BEACH BOYS 1) La Biographie 2) La Discographie 3) L'album Pet Sound 4) Smile Préambule : Certains pourraient s’étonner de voir un dossier consacré aux Beach Boys sur un site de pub-rock. Certes, mais il n’en reste pas moins que le groupe était à l’origine intéressé par la thématique Rock And Roll, comme les Beatles, et que l’évolution de leur musique, surtout grâce à Brian Wilson, est tout à fait extraordinaire. Sans Surfin’Usa, il y aurait ‘il eut Smile ? Allez savoir… 1) LA BIOGRAPHIE
En février 1998, c’est au tour de Carl de décéder d’un cancer. Carl possédait une voix d’ange et avait repris avec un certain talent le flambeau de Brian. A partir de là, le groupe va exploser, Brian continu en solo, Mike et Bruce continu sous le nom de The Beach Boys, Mike attaquant Brian pour des problèmes de droits de chansons et Alan crée Beach Boys, Family and Friends, récoltant au passage un procès de Mike, seul possesseur du nom The Beach Boys. Depuis Alan a cessé de se produire sous le nom évoqué ci dessus et à l’ heure ou l’on parle de plus en plus de la sortie de Smile (octobre 2011) , il est également évoqué un nouveau travail en commun de Brian, Mike, Al et Bruce. Affaire à suivre… Voilà, un portrait bien rapide dressé de ce groupe légendaire, les puristes me pardonneront certaines approximations ou certains raccourcis, mais à moins de faire cinquante pages, il était difficile de faire autrement ! Ps : j’ai passé volontairement l’emprise du soi disant « docteur » Eugène Landy sur Brian Wilson, qui en faisant passer sa thérapie à réussi à devenir co-signataire de certains titres et même producteur de disque solo de Brian, bref un personnage pas très recommandable. 2) LA DISCOGRAPHIE
3) PET SOUNDS (le disque)
L’histoire
de ce disque commence le jour où Brian Wilson écoute
« Rubber soul » des Beatles. Brian : « Quand je
l’ai entendue la première fois, j’ai été
renversé, je voulais faire un album comme cela ! George Martin en 1996 : Si je devais choisir une personne comme un génie vivant de la pop musique, je choisirai Brian Wilson. Brian Wilson en 1966 : Je ne suis pas un génie, je suis juste un type qui travaille beaucoup.
4) SMILE Le
premier novembre 2011, Capitol propose,enfin, une version quasi complète
et achevée de Smile dans sa version initiale (et donc jamais
sorti en officiel) , avec l’accord et l’appui de Brian
Wilson. Capitol en profite pour décliner plusieurs versions
de coffrets. Pour ma part, je me suis contenté de la version
2 CD. Rappelons que Brian Wilson a déjà mis le pied
à l’étrier en sortant en 2004, une version studio
de Smile, mais avec les Wondermits et non les Beach Boys. Cette sortie
fut un grand succès, nous en reparlerons, un peu, plus tard.
Smile est donc enregistré en 1966 dans les studios United Westen
Recorders de Los Angeles et tout commence par les prises de Good Vibrations.
Huit mois plus tard avec un budget d’environ 50 000 dollars,
ce qui est complètement démesuré, Brian effectue
le montage final de Smile (la légende prétend qu’il
existe des dizaines de versions dites définitives. C’est
probablement la vérité, il est extrêmement facile
de se procurer certaines versions sur les disques pirates). La sortie
de Good Vibrations en 45 tours est un immense succès et Brian
annonce que le nouvel album à venir sera travaillé avec
la même méthode, ce qui déroute pas mal de gens,
surtout chez Capitol. Revenons aux sessions de Good Vibrations, elles
sont entrecoupées de travaux sur Wind Chimes , Wonderful, He
Gives Speeches et Holidays par exemple, mettant de faite en route
le projet Dumb Angel rebaptisé plus tard Smile. Brian utilisera
cette phrase qui en dit long sur sa consommation de drogue : Ce sera
une symphonie adolescente adressée à Dieu. En octobre
arrive Van Dyrke Paks pour concocter des paroles, ces mêmes
paroles sont sources de conflits entre Mike Love et Brian Wilson,
le premier demandant sans arrêt des explications sur la signification
des chansons et trouvant ce style (notamment Surf’s Up) de :
Hippie Bullshit. Réunion d’enregistrement dans la foulée
avec les Beach Boys pour graver Our Prayer puis les chœurs de
Child, Wonderful, Wind Chimes et Child Is The Father Of The Man. En
novembre, le travail se poursuit avec Surf’Up et Vegetables.
C’est ici ou intervient le fameux épisode de Fire où
Brian oblige les musiciens à mettre des casques de pompiers
et met le feu à du bois dans un sceau pour être mieux
imprégnés de l’esprit du titre, le LSD laissant
des traces….A la demande de plus en plus pressente de Capitol
et encouragé par les bonnes ventes de Good Vibration, le Staff
demande des comptes à Brian pour le nouvel album, il leur soumet
donc une liste de titres (provisoire..) qui formera Smile. Capitol
mort à l’appât et fait imprimer 400 000 pochettes
rajoutant avec prudence : Voir le disque pour l’ordre des pistes.
Entre Noël et la nouvelle année, les pistes vocales principales
de Wonderful et Wind Chimes sont posées, en faisant les deux
véritables premiers titres achevés du disque. Mais l’année
67 va se révéler catastrophique, Brian entend des voix
: Je vais te tuer (Issu de ses délires avec Fire, il croit
avoir bravé les éléments), les Beach boys se
divisent à l’écoute de l’état du
disque, en gros on peut dire que Mike Love n’aime pas, que Carl
Wilson est emballé et que Dennis essaye de contenter tout le
monde. Le clash est consommé entre Mike Love et Van Dyke Parks
le 23 janvier 1967 quant Brian propose de travailler sur Surf’s
Up, Van Dyke Parks s’en va, laissant seul Brian, ex compagnon
de délires….Autre élément, quelques jours
plus tard, Brian entend pour la première fois dans sa voiture
: Strawberry Fields Forever des Beatles. Bouleversé, il est
obligé de s’arrêter. Il est ensuite envahi d’un
sentiment d’impuissance et se sent complètement incapable
de relever ce défi imaginaire : Faire mieux. Il
n’en demeure pas moins que l’œuvre Smile est bien
présente désormais au même titre que Pet Sound
et les sources sonores nombreuses pour ce faire une idée de
la chose. Nous avons donc à notre disposition : Le disque en un mot, ou presque : Capitol et Brian Wilson nous offre enfin Smile. Ce disque que l’on a dit effacé, brûlé, détruit est bel et bien là. On pouvait se douter qu’il soit quelque peu enterré puisque que les bootleggers avait, depuis belle lurette, mis sur le marché parallèle tant et tant de versions de Smile. Le palme revenant à Purple Chick dont les efforts pour coller au plus juste avec le meilleur son possible à conduit à rendre disponibles des versions sans arrêt améliorées. Puis vient 2004 et la parution de Smile, réenregistré par Brian Wilson et là, nous prenons une belle claque. Quelle merveille ! Brian et son staff ont reconstitué, rendu facilement et légalement accessible cette œuvre. On croyait donc avoir tout entendu. Force est de constater que le disque Capitol 2011 vient tout balayer. Le son, dont on pouvait craindre une certaine faiblesse est tout à fait correct et l’apport des voix des Beach Boys donne paradoxalement un coup de vieux à la version Brian And Wondermits. Ce n’est pas un disque de 17 chansons qui s’enchaînent, c’est une suite logique de pièces musicales chantées à la manière d’une symphonie ou d’un opéra. Une œuvre à la fois simple et complexe. Incontestablement, Brian a réussi à faire mieux que les Beatles, mais à l’époque, il ne s’en n’ai pas rendu compte. Nous avons donc aujourd’hui la révélation d’un disque supérieur à Sgt Peppers ou Odyssey And Oracles des Zombies. Mais avec ces trois disques (voir 4 avec Pet Sounds), dans lesquels le Rock and Roll est très loin, on peut quand même partir sur une île déserte et faire des maracas avec les noix de cocos. Francis Lachet Janvier 2012
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